FAISONS CONNAISSANCE
Depuis les 18 et 19 janvier 2014, l'atelier théâtral "Plantons le décor" est officiellement ouvert. Autour d'un premier groupe de participants, Rachel André et Chloé Duong ont exposé le principe du projet. Ouvert à tous les habitants ou travailleurs de Saint Marcel, l'atelier propose de créer un spectacle inspiré de l'histoire de la ville. Chacun peut contribuer, à sa manière, à l'élaboration du spectacle en participant à l'écriture, au jeu, comme à la réalisation de courts métrage, de photos, comme du décor ou des costumes.
Cette première rencontre fût l'occasion de partager les points de vue sur la ville et de faire naître les premières envies de création.
Dès le lendemain, une partie du groupe se prête au jeu d'une séance photo afin de promouvoir l’évènement Munis d'un accessoire, chacun prend la pose pour faire surgir le théâtre au milieu de la ville!
Nous avons le plaisir de vous présenter les cinq affiches de l’atelier "Plantons le décor". N'hésitez pas à les partager et à nous rejoindre pour la prochaine séance : les 8 et 9 Février de 10h à 13h.
Photo: Angélique Paul / avec Françoise Bourgeon |
Photo: Angélique Paul / avec Aurélie Paul et Léa |
Photo: Angélique Paul / avec Christelle Swital |
Photo: Angélique Paul / avec Samuel et Anna Apoutou |
Photo: Angélique Paul / avec Eliette Gien |
Petites anecdotes sur le Maraîchage à Saint-Marcel
Extraits de témoignages :
« Il y a différents types de terres à Saint-Marcel : Le sable fou de Saint-Marcel, il y avait des tempêtes de sable alors les jardiniers sortaient de gros tuyaux d'arrosage .On appelait ces bandes de terre Le Maroc »
« Il y a beaucoup de sobriquets à St-Marcel, les surnoms se transmettent de génération en génération. Le surnom est attaché à la famille. Mon Grand-père est parti construire des ponts en Chine donc il est devenu Le Chinois ! Les sobriquets sont très importants, on connait plus les gens par leur sobriquet. »
« Beaucoup de copains ont rencontré leur femme au bal ou à l'église. Quelques filles de maraîchers. Ma femme était la fille du boulanger. En 1960, nous nous sommes mariés. Elle est devenue maraîchère. Les femmes suivaient le mari. On travaillait en couple sur l'exploitation. »
« Une journée en pleine saison c'était : levé au petit jour (5h). Cueillette pour livraison. Il fallait respecter les horaires des coopératives. On Arrivait à la gare il y avait un réceptionniste qui nous envoyait au bon wagon, puis deuxième employé pesait la marchandise et nous faisait décharger, il nous donnait un bon puis on allait au bureau des bons et si on avait besoin d'emballages on allait aux cagettes, un peu plus loin dans la gare. .Puis on allait au bistrot. »
« C'était très dur de travailler aux cagettes, le bâtiment était en fer, il faisait très froid l'hiver, on avait un gros poêle à bois mais ca n'empêchait pas les engelures. L'été il faisait très chaud dans le bâtiment alors on sortait dans la cour pour trier les cagettes. C'était très bruyant, on ne parlait pas, on se prenait souvent des coups de marteau sur les doigts. »
« L'usine de conserve a été créée pour les maraîchers, il y avait beaucoup d'épinards, des coeurs de laitue aussi, le cèleri branche, les asperges... tous ces légumes étaient Ramassés un peu dans toute la région, il y avait .des queues de camionnettes, un monde fou. »
La société de St Isidore = association de maraîchers qui s’engageaient à venir aider l’un d’entre eux dans son exploitation quand il était malade. Avant il y avait beaucoup d'associations et de solidarité car beaucoup faisaient le même métier et se comprenaient.
Fête de Saint-Fiacre = patron des maraîchers, les 30 et 31 août. A cette occasion, les maraichers défilaient et apportaient des bouquets de fleurs des champs dans les maisons, accompagnés de musiciens sur les camionnettes plateau des maraîchers.
Tunnel = grande serre vitrée puis en plastique.
Châssis = structure en bois pour les cultures l’hiver. Difficulté du travail, désherber sous les châssis.
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